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L'araignée sur le damier.

10 septembre 2006

1969

Tu piques je m'ébrèche il sème les doubles coeur à l'as pis à vapeur les cumulos nimbus sortent de ta bouche craque l'amulette autour de ton cou tu vois ton os saillir moi ça me fait pas saigner je me fou de tout de vous donner la vieilliesse ce qui a craqué je craques juste pour, je sais pas, personne sais quoi rien, j'aime j'aime j'aime qui rien tout, les étincelles inondent un feu dentifrice sur la joue le poisson est boulimique tu m'as dit j'tai dit? Tu crois welcome da Pou home der Tsotsi arrêtes tu t'moques on croque les lentilles salées soyons moches pour l'heure qui tourne en rond 1969 la distance et ce qu'il en reste en attendant on fait quoi?

dream5

On savoure...

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29 août 2006

Tourbillons les twitsters les croissants et les cernes

" Et si je deviens moche, tu m'aimeras quand même ? "

danse1

Jolis mots assemblés et pensées idylliques; la beauté des jardins, de l'amour, s'effacer pour mieux se haïr; contempler l'impuissance, le désir et le destin, s'en éloigner les chevilles griffées de lettres impersonelles, je suis donc je fuis? Se sentir trop exister, sentir et penser, trop réfléchir de la reflexion, réflection déformée faussée et inaccessible, assez atroce finalement, si je dois m'enfoncer chercher des réponses mais où, dans quel sens, à quelle question d'abord, chercher les question alors qu'on a les réponses dans les coups de griffes, blessures signifiantes, reflection de l'âme peut-être.

Le coeur posé sur un tourne disque, grondements extérieurs et explosions intérieures ou pincements douloureux. Chatouillements et pluie bancale qui berce les nuits clignotanteset les rêves même perdus qui flottent quelque part dans l'eau bouillonante, boulevard bondé de carcasses, tôle rouillée.

T comme toi, toi, toi.

[idéal: usurpateur; conspirateur; né dans l'égarement de l'esprit, la folie de la raison. Tendre déesse. ]

3 août 2006

Allez viens

jouer aux dames de coeur piquées en brochette sur le grill grillé on avait dit d'associer comme les costards les gens qui existent pas et qui ne se brossent pas les dents comme la dame sur la machine à laver.

En vrai elle veux juste rien les mots valdinguent trop loin pour les toucher la bande son est à pleurer et les images défigurées alors quoi,

Alors quoi allez viens les pieds l'herbe mouillée la chaise le gant le coeur les yeux, allez viens.

envelloped_aristocrates

28 juillet 2006

Encore. Encore.

Comme tu sais les jolies notes au début vide et beau comme la fausse s'entend.
Comme tu fais durer tu appuies chaque son tant que ça dure
Comme tout se garni d'un seul coup des milliers de bruits venus de tous les côtés qui t'envellopent et tu
Comme tu accélères parce que c'est beau justement il faudrait mais tout file a peine posé déjà envolé
Comme tu te mets à trembler tu penses pouvoir mais tout s'étale dérape et tes os grinçants qui crient que
Comme tu ne peux pas mais tu aimerais, tellement
Comme tout se déroule et ce que ta tête te dit se bat avec ton oreille déçue comme
Comme tu finis par finir là où il faut peut être trop vite trop fort tu as oublié tes doigts aussi et

 

Et tu voudrais rejouer encore une fois encore mais le jeu est fini inventer des règles un damier moins carré, un damier en points de fuite où les parrallèles finiraient par se croiser.

tunu


** En attendant

18 juillet 2006

Entre

Ou sors je sais pas trop j'aurais plutôt dit le noir et les blancs mais coincée va pas mal quoique le noir a plutôt tendance à ouvrir les portes pas les enfermer les planches se cassent les serrures grincent il suffit d'un fil de faire les valises décider savoir ou savoir décider ça marche dans tous les sens tordus où révolus ou morts ou le francs qui dors quoi parler d'argent quoi quoi je parle des gens à chapeau ceux qui t'arrachent la peau sur le vélo le coeur dans le manège oups la porte oups oups oups mémé qui dors quoi par coeur oui c'est enfin.

 

Remballe les malles on part dans le nirvana des petites fleurs, en vrai c'est boueux et vaseux et oui tu sais ton histoire d'épaules petite fille saletée c'est pas nouveau juste qu'il faut que ça crache ça parait si évident des fois et si froid souvent, si distant théâtre bouillonant, échasses et chapeaux melon.

 

[Seraph Ed Cricket la sève dans la bouche, gardien des songes nocturnes, Seraph Ed les yeux dans les vagues à frapper les poissons péchés au peigne édenté.]



                                    Le joli ici  G1471884768128 

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13 juillet 2006

Et les goutes qui

coulent dans le cou glacé les cheveux mouillés tu connais la douleur s'en était pas juste ça me rapelle, vomir dans la poubelle s'accrocher aux murs la tête qui tourne et les pieds tout seuls, les larmes ou la sueur aucune idée le ventre tordu la voix qui chuchotte, tout.

Ca me rapelle, le trapéziste ses chut et mes chutes à moi, les os liquides à force.

filmain

Fermer les yeux, demi sommeil,

fantasme et boulevard des rêves brisés,

ton dos sous mes doigts encore sentir le creux de sa collone vertébrale, presser et lui se cambre ses lèvres ici je t'aime sentir ses omoplates même si tu n'es que là et que tout s'ébrèche, tasses de thé, se droguer de guérisons thérapies théories peu importe sa collone son dos son ventre ses épaules son cou étrange de sentir - comme ça.

Tellement vrai, doux et beau, est-ce qu'on peut oublier. Quand on veut on - je ne veux pas.


Ballades amicales - pas animales - Je vivrais de limonade sucrée, m'enivrerai à la vodka, je m'enterrerai moi-même avec ma main bleue et dessus poussera un fraisier, les enfants mangeront mes fraises sucrées et parfumées de douleur, ils s'auront à quoi - s'éprendre, ils comprendront comment sy prendre, qu'on -se- serve à quelques mains.


cigaretteetbadaboum7

ampoule

 

11 juillet 2006

Fenêtre pour sourds.

fenetreprsourds

Le choix entre le truc qui la porte, celui qui se glisse dans ses cheveux caresse et. Entre la vraie vie qui te touche et l'autre que tu inspecte où tu te ballades où l'eau vole où des robes de dentelle noire courent le long des bras et où tu te roules dans l'herbe et tu déchires tes collants, celle où tu peux retourner si jamais l'envie t'en prend.

[Shooop delang dans les sillons auriculaires, miam]

10 juillet 2006

Se. Remuer. Les. Miches.

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I just don't know what to do...

Elle aime ces rythmes là. Lèvres trop rouges, elle est la princesse Lila, née entre ses deux oreilles dans l'eau verte. La princesse Lila trouve des trésors dans son tiroir. A une araignée de compagnie, une valise pleine de livres et des cils longs comme ça. La princesse ne se déplace qu'en cheval, en trotinette ou en ballerines. La princesse Lila préfère en rire, plutôt que d'avoir à en pleurer.

La princesse Lila loves Jack like a little brother, danse dans la Rue des Cascades et quand elle tourne tout tourne avec elle.

Neverneverland ***

Come to me again in the cold cold night.

[Il fallait bien amorcer un dessous de table. Le premier qui sonne, je l'aime.]

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L'araignée sur le damier.
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